Dans quelques semaines se tiendra le premier tour des élections départementales. Actuellement, les candidats battent la campagne dans un contexte un peu particulier. En effet, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, on ne connaît pas précisément les compétences qui seront exercées par le département. Le débat est en cours à l’assemblée nationale dans le cadre de la loi "NOTRe" et le vote solennel sur le texte est prévu le 10 mars (lire ici).

Même s’il y a des tendances lourdes qui se dégagent, ce n’est pas simple pour les candidat(e)s de faire un programme précis. En même temps, on sait que bon nombre d’électeurs ont souvent tendance à s’attarder sur la personnalité des candidat(e)s ou sur leur parti politique et peu sur le programme… Dommage. Peut-être qu’à force d’être trompés, on ne leur donne pas envie non plus... 

Une chose est certaine, la Meuse n’a pas de gros moyens et les charges pour financer le secteur de la solidarité (avec les actions en faveur des personnes âgées, des personnes handicapées, de la famille et de tous ceux qui sont dans la difficulté etc…) sont importantes dans le budget du CG. Et avec moins d’argent, la nouvelle assemblée départementale devra évaluer chaque euro dépensé et faire les bons choix en investissant dans les domaines d’avenir, vecteurs d’attractivité. 

On ne doit plus penser notre territoire comme il y a quelques décennies et au risque de me répéter, nous sommes au cœur d’un changement sociétal qui peut être une chance pour la Meuse. Aujourd’hui pour un jeune, le travail ne représentera plus que 10 % de sa vie (vous pouvez faire le calcul…). En conséquence, 90 % de sa vie sera consacrée aux loisirs, au sommeil, au temps libre, à la famille etc… 

Il faut donc s’appuyer sur ce temps hors travail pour en faire un moteur d’attractivité car nous avons des atouts avec notamment l’espace, la qualité de vie etc.... Toutes les enquêtes le démontre, de plus en plus de français aspirent à vivre en dehors des grandes zones urbaines, à condition que leur domicile soit connecté aux réseaux, qu’ils soient ferroviaires, routiers, numériques, culturels etc…

Évidemment le numérique est au cœur de ces changements et moi qui en parle depuis de nombreuses années, je me félicite de voir cette thématique déclinée par de pas mal de candidat(e)s. Une prise de conscience collective de l’impact de ces technologies sur l’émergence de nouveaux services vecteurs de développement économique et social.

Mais sans un réseau internet de qualité, la partie est perdue d’avance. Alors Haut-Débit et Très-Haut Débit, cher(e) candidat(e)s à cette élection, emparez-vous du sujet car c'est le département qui décide du Schéma Départemental d'Aménagement Numérique du Territoire.

 

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