A un mois du premier tour de l’élection Présidentielle, tout laisse penser qu’on se dirige vers une finale Sarkozy-Hollande… du côté des sondages en tout cas… Qu’en sera-t-il réellement le 22 avril au soir ? D’ici là, les choses peuvent changer car on entre dans une autre campagne. Celle où le temps de parole des candidats est un peu plus égalitaire…  Sur le sujet,  si on voulait tendre vers une véritable égalité, il faudrait un budget de campagne identique pour chaque candidat… mais c’est un autre débat. Revenons à cette campagne électorale qui fait passer au second plan les crises économiques et sociales. Mais ne nous leurrons pas, on reviendra vite à la réalité au lendemain de cette période élective…

Et même s’il est estompé, ce fond de crise est bien présent. Il se traduit par une envie de protestation forte, symbolisée par exemple par la montée de Melenchon. Le rassemblement à la bastille dimanche dernier est loin d’être anodin. A l’opposé sur la palette politique, il ne faut pas enterrer le FN qui cristallise ceux qui on une envie de KO. Derrière des discours de façade, les deux «grands» partis politiques peuvent trouver un intérêt comptable à la montée de Mélenchon ou Le Pen. Pourtant ce parfum de révolution devrait plutôt les inquiéter. Lutte des classes ? Rejet de la politique ? Augmentation des inégalités ? etc… Une bombe à retardement… On peut comprendre l’envie de révolte, mais les extrêmes n’ont jamais apporté la bonne réponse. Je préfère la révolution douce… Celle qui consiste à changer le système, à moraliser la politique etc… mais dans les urnes. Quel candidat peut le faire ? Intéressons-nous au fond des programmes, des idées et ne tombons pas dans le panneau des stratégies de communication…

 

Tag(s) : #Politique
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :