Les jeunes générations n’ont pas souvenir du garde champêtre dans nos communes. Auparavant, son rôle était de veiller au respect de la loi et des propriétés, il assurait la distribution des plis de la mairie et l’affichage des textes officiels. Il diffusait également les annonces de la mairie à bicyclette, agitant une clochette à chaque station. Dans un article publié sur ce blog début septembre (cf rentrée sécuritaire), j’écrivais qu’à mon sens, l’état devrait être prudent dans les économies d’effectifs dans deux domaines, la sécurité et la santé. Mais il faut se rendre à l’évidence, ça n’ira pas en s’améliorant. Les effectifs de la police ou de la gendarmerie diminuent et ils ont de moins en moins de temps pour la prévention ou la proximité et à termes, ce sont les communes qui devront assurer ces missions. Je dis les communes, mais au final ce seront les habitants qui financeront indirectement les postes de garde champêtre «dernière génération». On va surement me dire que c’est une mission régalienne, certes, mais les faits sont là, il faut faire quelque chose. Je le répète, même si la Meuse n’est pas considérée comme zone sensible et qu’ici nos jeunes  se tiennent plutôt bien, il n’empêche qu’en ruralité aussi, de nombreux faits et méfaits pourrissent la vie des habitants…

Est-ce qu’un jour on reverra dans nos villages un garde champêtre qui assurera la police rurale avec des missions comme la surveillance et la sécurité ?  Ce n’est pas impossible et avec en plus un rôle important dans la prévention, mais pour ça il faut avoir du temps et une bonne proximité. Et dans nos territoires ruraux, les gendarmes n’ont plus de temps pour ça. A suivre…

Tag(s) : #Débat
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